Le Monoï des anciens, la vraie recette tahitienne
L'histoire du Monoï de Tahiti
Petit aparté dans les habitudes que vous avez lorsque vous lisez mes articles de blog, aujourd'hui je ne vous parle pas de produits en particulier ou de conseils aroma (un peu quand même en fin de post) mais je vous invite à Tahiti au travers de l'histoire du monoï.
La vraie recette, celle mise au point depuis des générations, celle qui permets aux marques d'avoir l'appellation "Monoï de Tahiti appellation d'origine" que j'ai eu l'occasion et la chance de voir faire lors de mes voyages à Tahiti.
D'ailleurs, face à toutes les différentes copies/contrefaçons qui existent un peu partout et pour palier à ça, un décret Monoï appellation d'Origine a été mis en place en Avril 1992.
Ce décret stipule entre autre, que les fleurs de Tiaré et l'huile de coco utilisées doivent exclusivement être récoltées dans une aire géographique bien déterminée.
Pour être sûr que votre Monoï de Tahiti soit un Monoï AOC, vous aurez systématiquement une fleur de Tiaré qui macère dans le flacon.
Voyage à Tahiti, rayon "monoï des anciens"
Commençons par une petite définition, une traduction de la langue Tahitienne.
Le mot/terme Monoï signifie "huile parfumée" tout là bas dans les îles du Pacifique, en langue Polynésienne.
L'origine du Monoï de Tahiti, est tout simplement une macération d'huile de coco (cocos nucifera) et de fleur de Tiaré (gardenia tahitensis).
Comment obtenir de l'huile de Coco ?
Tout simplement par exposition au soleil de la noix de coco râpée qui au fil des heures se transforme en huile.
Et après qu'elle est la recette secrète de ce Monoï ?
Il m'avait été dit que pour faire 1 litre de Monoï, il faut mettre 10 fleurs de Tiaré par litre d'huile de Coco.
Et pour faire moins glamour, qu'il fallait ajouter l'abdomen du Bernard l'Hermite afin d'accélérer la macération - Je ne sais pas si ça se pratique toujours !
Une recette simple, que chaque clan accommodait de petits secrets de fabrication jalousement gardés.
Une fois l'huile de Coco prête, les fleurs sont ajoutées et ce mélange est brassé à la main plusieurs fois par jour de manière à ce que le parfum des fleurs pénètre bien l’huile tiède issue de la fonte naturelle des noix.
Au moment venu (qu’un savoir ancestral permettait de déterminer avec précision), l’huile était exprimée et filtrée à travers des fibres ou des étoffes.
Et en cosmétique, ça se passe comment le Monoï ?
Si certaines ‘’māmā rūʻau" (Grands-mères) tahitiennes font encore du Monoï de cette manière, il est évident qu’une telle pratique ne peut, de nos jours répondre aux exigences combinées de la conformité cosmétique et de la production commerciale.
De nombreuses compositions huileuses ‘’bon marché’’’ sont aujourd’hui commercialisées sous l’appellation ‘’Monoï’’, cette dernière étant autorisée car non légiférée contrairement au label (A.O.C) qui protège le véritable ‘’Monoï de Tahiti’’.
Cependant, bon marché ne veut pas dire "mauvaise qualité", c'est simplement qu'il existe également d’autres huiles végétales, moins connues que l’huile de coco, mais merveilleusement agréables et efficaces.
La Fleur de Tiaré ne vivant pas en France, on peut retrouver dans certains cosmétiques du parfum "à base de Monoï".
C’est pourquoi elles peuvent être aussi un peu plus chères… Et encore que !
Et chez Archipel Parfums, on trouve du Monoï ?
Chez Archipel Parfums, on ne trouve pas le Monoï de Tahiti en tant que tel puisque nous avons nos propres cosmétiques, par contre ...
Nous proposons 2 macérâts huileux que nous avons nommés Monoï embellisseur (Huile de Macadamia + Huile essentielle d'Ylang ylang) et un Monoï réparateur (Huile de Macadamia + Huile de Calophyllum + HE d'Ylang Ylang)